l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et l’université de Tours travaillent depuis des mois à un vaccin efficace contre tous les variants, sous forme de spray nasal.

« Au niveau du nez, les cils vibratiles et le mucus protègent contre des particules qui rentrent, mais du coup ils protègent aussi contre le vaccin, décrit Isabelle Dimier-Poisson, spécialiste en immunologie à l’université de Tours et responsable du projet. Pour contourner ce problème, nous utilisons un vecteur dérivé de l’amidon, très adhésif. » Autrement dit, les protéines virales devraient se « coller » dans les cavités nasales pour y provoquer la réponse immunitaire.